[Videograms] Megane Rymland

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By Raphaël DUPREZ

Chaque semaine, notre rubrique « Videograms » vous présente des artistes dont la personnalité, sur les réseaux sociaux, nous a attirés et passionnés. De reprises en interviews, de vidéos courtes en happenings spontanés, partons ensemble à la découverte de celles et ceux qui, avec force et conviction, accroissent sans relâche notre vision de l’art.

crédit : Carlos Olmo

D’abord, il y a un regard. Intense, déterminé, hypnotique. Lorsque l’on s’immerge dans les covers de Megane Rymland (bassiste des essentiels Oslo Tropique), l’oubli de l’environnement ambiant est immédiat. la lumière est chaleureuse et éblouissante, la mise en scène est minimaliste mais détermine, à elle seule, notre focalisation sur l’artiste. Puis la basse prend vie, sous les doigts, contre le corps. Elle étend son électricité dans le rythme, les changements de frettes. Ces instants ne sont plus, dès lors, de pures et simples reprises ou réinterprétations : en une forme pleine et consciente de la création, elle font sens et projettent devant nous ce qui fait l’essence de la notre musicienne. D’influences en pulsions, d’étincelles en pulsations, le son occupe tout l’espace vital qui nous entoure. Il n’y a plus qu’elle, son jeu, sa raison d’être. Comme pour ce « Beguiled » des Smashing Pumpkins, tableau mouvant d’une œuvre passant de l’éphémère virtuel à l’exemplarité artistique, à l’énergie sombre puis à l’éclat d’une essence harmonique amplifiée par l’interprétation. Megane Rymland observe, écoute et magnifie. Et, par sa seule présence, nous incite à la suivre lors de chaque session, seule ou en groupe, et à redécouvrir les compositeurs qui, chaque jour, la font respirer et exister.


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