Le plus important, dans « La Forêt », est la synchronicité totale entre musique, image et chorégraphie. Sans ces trois éléments primordiaux, la chanson d’Hyperrêve et Verity Susman exposerait un vide, un ensemble de liens trop éloignés les uns des autres. La captation visuelle se fait naturelle, telle un film en HD dont les multiples détails et la profonde intimité viennent amplifier la poésie ambiante. Tout, ici, ne forme qu’un seul et même monologue, un enracinement au plus profond de l’humus et des corps naturels. La terre parle, les arbres communiquent avec une femme s’imprégnant de leurs essences vitales. Dictant les soulagements et les guérisons, Hyperrêve dévoile peu à peu l’exigence de cette magnifique communion sonore et sensorielle.
« La Forêt » est un microcosme. Le lieu propice à l’exultation, à l’emportement dans la danse et la combinaison de douceurs folk et de saturations rock. Humanisant l’inanimé, Hyperrêve y insuffle les pollens de la cohésion, les surprises et murmures d’un lieu hors du commun, pour peu que nous prenions le temps d’accueillir ses faveurs et de nous immerger dans ses bruits et ses vers. Le dynamisme musculaire finit par épouser les branches, les feuilles et les caresses d’un vent salvateur. Une ode bucolique et pastorale annonçant de lumineuses et inoubliables métamorphoses.
Retrouvez Hyperrêve sur son SITE OFFICIEL – FACEBOOK – INSTAGRAM