
Avec « Miroir / Red Light », tout est histoire d’addiction. Celles aux substances, au premier abord ; ces besoins métaboliques afin d’affronter et de savourer la nuit. Celles, plus envolées encore, aux sorties, aux soirées qui, à elles seules, permettent d’oublier, de s’imprégner d’énergies beaucoup plus fantasmatiques. Le talent de CHARLES est d’avoir, grâce à une version française puis anglaise, conjugué ces deux éléments en totale adéquation. La chorégraphie dance pop de « Miroir / Red Light » est puissante, belle et attractive. Elle permet à la compositrice et interprète de dévoiler ses questionnements, ses extases naturelles ou artificielles. De ce fait, tout, dans le diptyque, fait montre d’un réalisme et d’une véracité tout simplement exceptionnels. À tel point que la dépendance finit bel et bien par nous saisir pour ne plus lâcher prise. CHARLES nous fait succomber à son appel. Nul besoin d’essayer de résister.