
Bleu Berline a parfaitement compris que la nuit était le moment le plus propice aux larmes. Encore fallait-il trouver le meilleur moyen possible d’expliquer ce phénomène d’intense sensibilité. « La nuit je pleure » pourrait n’être qu’une complainte, ce qui demeurerait déjà très fort à l’écoute de ces mouvements musicaux et vocaux soumis à la véracité de la description. Mais le clip est une histoire, que nous suivons et à laquelle beaucoup seraient susceptibles de s’identifier. D’abord, dans la solitude d’une maison de poupées, lieu immobile malgré les mouvements du soleil. Puis en extérieur, au fil d’une virée nocturne dont nous ne connaissons pas la destination. L’émotion à fleur de peau de Bleu Berline finit bientôt par nous terrasser, nous bouleverser. Lorsque les deux mondes du court-métrage dialoguent, se parlent, se répondent, il demeure une humanité baignée de solitude et de prières. « La nuit je pleure » est un appel, sincère et juste. Dont le finale en bousculera et troublera plus d’un.
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